Un tiers des développeurs web devraient changer de boulot

…et quand je dis ça, c’est pour dire qu’ils devraient s’orienter vers n’importe quel travail qui soit loin, trèèès loin du développement informatique. Même la moindre macro Excel devrait leur être interdite. Revenons un peu en arrière. J’ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog des comportements qui me font…

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Création d’entreprise et gestion des priorités : l’exemple JobProd

Je rencontre de temps en temps des créateurs d’entreprise. Je trouve ça toujours très intéressant ; on échange sur nos expériences respectives, et dans certains cas j’essaye de donner des conseils. Récemment, j’ai pris un verre avec Romain Brouard, créateur de JobProd. JobProd, c’est une approche assez innovante dans le…

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Réunion à la Chambre de Commerce et d’Industrie

Je me suis rendu hier matin à une « Réunion d’information » consacrée à la création d’entreprise, organisée par la Chambre de Commerce et de l’Industrie de mon département. Ces réunions ont pour but d’apporter quelques informations de base à celles et ceux qui ont un projet de création ; elles durent…

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À propos

Bienvenue à tous. (pour me contacter, veuillez utiliser la page de contact ; n’hésitez pas, j’aime bien discuter avec les lecteurs du blog, que ce soit de technique, d’organisation, de création d’entreprise, …) Je suis un geek devenu directeur technique. 🙂 Ce blog s’adresse principalement aux informaticiens, jeunes ou expérimentés,…

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Durée d’étude et expérience professionnelle

Il existe globalement 3 types de filières de formation :

  • Les études «classiques», en université ou en école d’ingénieur, sur des cursus cours (2 ou 3 ans) ou longs (5 ans).
  • Les études en alternance, avec différentes formules sur des rythmes très cadencés (4 jours en entreprise / 1 jour à l’école) ou très séquencés (3 semaines en entreprise / 1 semaine à l’école).
  • L’autoformation (il ne faut pas négliger les autodidactes, il y en a de très brillants).

Oui, je sais, je simplifie beaucoup les choses, mais c’est pour le bien de mon propos.

Intéressons-nous aux deux premiers types d’études. Elles comportent, l’une comme l’autre, des périodes d’enseignement scolaire magistral (cours en amphi, TD), des périodes d’application pratique (projets) et des périodes de découverte du milieu professionnel (stages ou apprentissage). La seule différence, c’est l’équilibre qui est tenu entre ces trois aspects.
Si je continue à schématiser, ça donne quelque chose comme ça :

  • En université, les cours magistraux forment l’essentiel de la formation.
  • En école d’ingénieur, les projets sont souvent prépondérants, ou tout au moins très importants.
  • En alternance, c’est l’expérience acquise en entreprise qui constitue la majeure partie du temps de formation.

Notez bien que je ne porte pas le moindre jugement sur ces différences. J’en parlerai peut-être dans un autre article, mais ce n’est pas le sujet pour le moment. Sachez juste qu’ayant passé 3 ans à la fac, 4 ans en école d’ingénieur, pour avoir embauché des informaticiens de tous profils et pour avoir donné des conférences dans des établissements assez différents, j’ai une vision assez précise de tout ça.

La chose qui ne cesse de m’étonner, c’est la perception que les informaticiens ont de leurs cursus, et comment ils les présentent lors des entretiens d’embauche.

Préparer votre évaluation annuelle

La plupart des entreprises effectuent des entretiens annuels ou bi-annuels de leurs collaborateurs. Il sont habituellement réalisés par les managers, parfois avec l’assistance du DRH.

À quoi servent ces entretiens ?

Tout le monde attend ces entretiens avec impatience, mais souvent pour de mauvaises raisons. Un grand nombre de salariés n’y voient que le moment où va leur être annoncée leur augmentation de salaire. C’est évidemment un élément important de ces discussions, mais il ne faut pas que cela devienne une obsession qui occulte les autres aspects.

Les entretiens annuels sont un moment privilégié, pendant lequel on peut prendre un peu de recul par rapport à l’année (ou le semestre) écoulée. Le but est de récapituler les points forts et les points faibles, de revenir sur notre évolution au fil du temps ; comment on a réussi à s’améliorer, à progresser dans l’exécution de nos tâches.

Préparer l’entretien

Quelques jours avant l’entretien, prenez le temps de vous poser ces quelques questions :

  • Où en étais-je il y a un an, il y a 6 mois ? Mes supérieurs étaient-ils satisfait de mon travail ? Pourquoi ?
  • Quelle était l’évolution qu’on attendait de mois durant cette période ? Est-ce que mes objectifs étaient clairement définis ?
  • Quelles sont mes forces et mes faiblesses aujourd’hui ? En quoi sont-elles différentes d’auparavant ?
  • En toute honnêteté, quels sont mes coups d’éclats et mes ratages complets ?
  • Globalement, en suis-je là où je voudrais être ? Ai-je développé les connaissances et les capacités que je voudrais avoir ?

Quand vous avez répondu à ces questions, demandez-vous où vous voulez aller :

  • Suis-je satisfait de l’environnement technique dans lequel j’évolue, des projets sur lesquels je travaille ?
  • Dans quelle direction ma carrière doit-elle évoluer ? Qu’est-ce que je veux faire dans 6 mois, dans 1 an, dans 2 ans ?
  • De quelle aide ai-je besoin pour progresser ?

Une fois que vous avez fait le tour de ces questions (et seulement à ce moment-là), vous pouvez vous poser d’autres questions :

Faire l’évaluation annuelle de votre équipe

La plupart des entreprises font une évaluation annuelle ou biannuelle de tous leurs collaborateurs. C’est un moment important, pendant lequel l’employé et son supérieur hiérarchique font le bilan du travail effectué, redéfinissent la mission et les résultats attendus. C’est souvent le bon moment pour parler ouvertement de ce qui va et ne va pas au niveau de l’entreprise, des méthodes de travail, des relations professionnelles, etc.

Pour un manager

Vous devez faire passer les entretiens d’évaluation des membres de votre équipe. Ils attendent ce moment, peut-être avec plus d’impatience que vous ne pensez, car ils y voient – à juste titre – un moment privilégié pour partager avec vous leurs problèmes et leurs doutes.
Prenez le temps de préparer convenablement chaque entretien. Si vous n’avez vraiment pas de temps à y consacrer, essayez plutôt d’organiser des discussions plus informelles autour d’un café ; vous pouvez même le faire dans un bar ou un restaurant, pour sortir du cadre de l’entreprise ; ce genre de discussion peut se révéler presque aussi productif qu’un entretien carré.

Il est assez classique d’utiliser 2 indicateurs pour évaluer les personnes : le Skill et le Will. Ces deux barbarismes sont assez simples à comprendre :

  • Skill : les connaissances, les capacités, ce que sait faire le collaborateur.
  • Will : la volonté, l’implication du collaborateur, ainsi que son ambition.

Les erreurs à ne pas faire en entretien

Je vais réagir un peu à chaud, suite à quelques entretiens catastrophiques que j’ai fait passer dernièrement. Je vous ai déjà parlé des entretiens d’embauche, mais là je vais être très directif, presque lapidaire.

Soyez ponctuel

L’entretien d’embauche, c’est LE moment où il faut séduire le recruteur. Si vous êtes en retard le jour où vous devriez être au top, à quoi s’attendre au bout du quatrième mois de boulot sur un projet difficile ? Vous arriverez tous les jours après 11 heures du matin ?

Prenez soin de noter les coordonnées téléphoniques que vous pourrez appeler en cas de problème.

Apportez plusieurs copies de votre C.V.

Si vous arrivez les mains dans les poches, qu’est-ce que ça peut donner comme indice quant à votre envie de décrocher le poste ?

Par pitié, au moment où on vous demande « Vous avez une copie de votre C.V. ? », ne répondez surtout pas « Il est disponible sur Internet, vous pouvez l’imprimer » ! Cela revient à dire que c’est au recruteur de prendre le temps que vous n’avez pas voulu prendre vous-même.

Le plus « amusant », c’est que bien souvent le gros problème n’est pas pour le recruteur, mais pour le pauvre candidat qui se retrouve à tenter de présenter son parcours sans le support de son curriculum.

Connaissez-vous vous-même

En tant que candidat, vous devez fournir à votre interlocuteur des raisons de vouloir vous embaucher. Pour cela, vous allez lui parler de vos études et des entreprises où vous avez travaillé, mais ça ne l’intéressera pas. Ce qu’il veut, c’est que vous lui expliquiez en détail ce que vous savez faire, ce que vous avez fait, et ce que vous avez envie de faire.

Détaillez le travail que vous avez réalisé durant vos précédentes expériences professionnelles et/ou vos projets d’étude. Expliquez les problèmes que vous avez rencontrés, les solutions que vous avez appliquées, ce que vous avez appris. Dites si vous avez travaillé tout seul ou au sein d’une équipe, et alors expliquez votre rôle.

Il y a 2 situations qui sont difficilement supportables :