Hypothesis driven analysis

Souvent, dans des situations très différentes, on se retrouve à devoir mener des analyses. Qu’il s’agisse d’analyse technique sur le choix d’un algorithme, d’une analyse ergonomique concernant un webdesign, ou d’autre chose, il y a deux grandes façons de mener ces études. L’approche brutale C’est la démarche la plus courante.…

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Professionnalisme : Le (mauvais) exemple de Fetchnotes

Cette nuit, le site Fetchnotes a procédé à des tests durant lesquels toutes les personnes inscrites à leur beta ont reçu l’email suivant, intitulé « Test » : This is my test bitches Évidemment, 45 minutes plus tard, ils envoyaient un message d’excuse, intitulé « We Really Screwed Up » : Hi, From all…

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Kit de survie en entreprise

Contrairement à ce que le titre de cet article pourrait le laisser penser, je ne vais vous parler des situations conflictuelles que l’on peut rencontrer en entreprise. Je vais plutôt vous parler de quelques trucs qui sont facilement applicables, et qui peuvent faciliter les choses dans certaines situations. Ça vaut ce que ça vaut, mais ça peut vous sauver la vie (enfin, presque).

Diviser par deux

C’est une situation que nous avons tous connus : On discute avec une ou plusieurs personnes, chacun argumente dans le sens qui l’intéresse, et au moment où on veut exprimer nos propres idées, elles arrivent toutes en même temps. Au lieu de lister les points importants de manière intelligible, on délivre un amas de non-sens sans queue ni tête. Plus on s’en rend compte, plus on s’embrouille. Au final, quelqu’un d’autre captera la discussion pendant que l’on reprend notre souffle entre deux phrases, et tout le monde oubliera notre pathétique contribution.

Comment faire pour éviter ça ? La technique la plus simple est de systématiquement chercher à diviser nos idées en deux.
Si vous avez une idée en tête, mais que vous ne savez pas par quel bout l’aborder, essayer d’en distinguer deux facettes. Forcez-vous à y trouver deux aspects différents. Cela peut être les avantages et les inconvénients. Ou quelques enseignements liés à votre expérience sur le sujet, comme un “contre-exemple” qui apporterait un éclairage particulier. Prenez le temps de préparer mentalement votre «thèse / antithèse». Le but de la réunion sera de faire la «synthèse» à plusieurs.

Cela paraît débile, mais c’est une vraie méthode d’organisation de la pensée. Je connais une personne qui commence la moitié de ses phrases par « En fait, il y a deux choses dans ce que tu dis » ; c’est crispant à la longue, mais ça a le mérite d’éclaircir les idées de tout le monde quant au propos échangé.

Reconnaître les hypocrites

Tout le monde le sait : en entreprise, il y a des gens sympas et il y a des cons. On est prévenu et préparé à cela. Le problème, c’est quand on a affaire à des cons qui sont assez fourbes pour paraître sympas. Il y a plusieurs profils de ce genre :

Découper les tâches comme un gnome

Peut-être connaissez-vous l’auteur anglais Terry Pratchett, connu ses romans de science-fiction et de fantasy à succès.

J’aime beaucoup son ouvrage Le grand livre des gnomes. Et entre autre, il contient une phrase toute simple, pensée par le héros principal :

“ Pour accomplir une tâche impossible, on la débite en petits bouts de tâches simplement très difficiles, qu’on divise ensuite en tâches horriblement pénibles, qu’on segmente à leur tour en travaux délicats et ainsi de suite… ”

Pour le coup, Masklinn (c’est le nom du gnome) se fait cette réflexion en réfléchissant à la manière de découper et ramener à sa tanière un rat qu’il vient de tuer… Mais c’est en appliquant la même méthode qu’il finit par sauver son peuple en l’emmenant dans l’espace.

Je répète sans cesse que les listes sont à la base de toute organisation personnelle. Mais avant même de pouvoir placer des tâches sur une liste, il faut déjà définir le niveau de granularité nécessaire.

Pourquoi découper

Trop souvent, j’ai vu des gens qui se satisfaisaient d’une todo-list contenant des tâches dont les intitulés résumaient à eux seuls un projet entier. C’est complètement insensé !
Ce type de comportement a plusieurs effets pervers :

  • On a une mauvaise vision de l’ensemble des actions nécessaires pour la réalisation du projet. Cela laisse la porte ouverte à de mauvaises interprétations. Arrivé aux trois-quart de la réalisation de la tâche, on peut découvrir qu’elle nécessite un développement imprévu, qui va durer à lui seul 3 fois plus longtemps que la tache initiale. Si on l’avait anticipé, cette tâche aurait peut-être été planifiée différemment, voire même abandonnée.
  • Cela participe à l’effet tunnel : Comme on ne sait pas précisément ce qu’il va falloir faire, il est impossible d’évaluer la charge de travail correctement. Ça va peut-être prendre 3 jours, peut-être 3 semaines…
  • Et quand on ne voit pas le bout d’un projet, on se démotive rapidement.

Comment découper

Si tout le monde s’accorde habituellement sur la nécessité de découper ses tâches, on ne sait pas toujours comment s’y prendre. Ce n’est pourtant que du bon sens :